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L’arrière le plus performant individuellement de la saison 2017-2018


Introduction

Le joueur le plus performant : Thomas RAMOS, Stade Toulousain

Thomas Ramos, ses statistiques par 80 minutes :

  • 0,29 Essais (Moyenne du poste : 0,24)

  • 0,44 Passes Décisives (Moyenne du poste : 0,21)

  • 13,3 Points Inscrits (Moyenne du poste : 2,3)

  • 8,2 Courses avec ballon (Moyenne du poste : 8,8)

  • 45,3 Mètres Parcourus (Moyenne du poste : 57)

  • 1,1 Franchissements (Moyenne du poste : 0,8)

  • 0,8 Offloads (Moyenne du poste : 0,69)

  • 1,98 Défenseurs Battus (Moyenne du poste : 1,96)

  • 1,2 Ballons Perdus (Moyenne du poste : 1,16)

  • 2,8 Plaquages réalisés (Moyenne du poste : 2,9)

  • 24% Plaquages manqués (Moyenne du poste : 24%)

L’éloge de la complétude. Thomas Ramos, formé au Stade Toulousain, son parcours pourrait donner des idées aux jeunes de la génération dorée de U20 notamment. Quelques feuilles de match à partir de 18 ans en première, Ramos choisit d’aller s’aguerrir en banlieue, une saison à Colomiers et un titre de meilleur joueur de Pro D2 en poche il revient dans la ville rose plein d’ambitions et de certitudes.

Moribond, privé de buteur et d’animation l’an dernier, il s’est imposé comme la valeur sûre du Stade Toulousain, toujours bon sans être extraordinaire tout le temps, régulier et complet il fut le vrai métronome de la saison de la « reconstruction ». Des titularisations plus que prometteuse à l’ouverture, il est dès sa première saison considéré comme un taulier, sa campagne de Coupe d’Europe nous dira s’il peut aller plus haut mais un appel pour la tournée n’aurait pas été volé vu les joueurs sélectionnés à son poste.

La promesse du futur qui méritait mieux : Arthur Retière, Stade Rochelais

Sa rupture des ligaments croisés en début de saison l’empêche de figurer dans le classement (seulement 8 matchs, 8 titularisations). Mais ses performances pour sa seconde saison de Top 14 sont impressionnantes, surtout après 6 mois d’absence, fixé à l’arrière, comme Ramos, il aurait sans doute mérité mieux que les Babaas à un poste où les ressources sont faibles.

Arthur Retière, ses statistiques par 80 minutes :

  • 0,38 Essais (Moyenne du poste : 0,24)

  • 0 Passes Décisives (Moyenne du poste : 0,21)

  • 3,41 Points Inscrits (Moyenne du poste : 2,3)

  • 9,35 Courses avec ballon (Moyenne du poste : 8,8)

  • 49 Mètres Parcourus (Moyenne du poste : 57)

  • 1,4 Franchissements (Moyenne du poste : 0,8)

  • 1,14 Offloads (Moyenne du poste : 0,69)

  • 3,7 Défenseurs Battus (Moyenne du poste : 1,96)

  • 0,88 Ballons Perdus (Moyenne du poste : 1,16)

  • 2,65 Plaquages réalisés (Moyenne du poste : 2,9)

  • 25% Plaquages manqués (Moyenne du poste : 24%)

L’anomalie statistique, l’oscar du cœur : Julien Dumora, Castres Olympique

Comme Thomas Ramos, il est incroyablement complet, le fait de ne pas buter et d’être dans la moyenne partout ne lui permet pas de se mettre en avant. Mais c’est une allégorie parfaite de ce qu’est le Castres Olympique un collectif rodé ou l’intégralité du squad peut apporter sa pierre à l’édifice. Une maturité atteinte, un talent certain et une efficacité redoutable, où malgré des statistiques peu clinquantes, il est décisif en finale du Top 14.

Cette finale est à l’image de sa saison en Top 14, où il a souvent porté le CO et aurait mérité dès le Tournoi d’être appelé sous les drapeaux (rappelons la sélection de Palis), il termine avec un titre, un essai décisif mais dans l’ombre d’Urdapilleta qui illumine la finale. Pour sa saison le Béarnais méritait bien plus que le Brennus, les Babaas et un câlin d’Urios, mais je pense qu’il s’en est parfaitement contenté !

Julien Dumora ses statistiques par 80 minutes :

  • 0,51 Essais (Moyenne du poste : 0,24)

  • 0,14 Passes Décisives (Moyenne du poste : 0,21)

  • 2,62 Points Inscrits (Moyenne du poste : 2,3)

  • 9,51 Courses avec ballon (Moyenne du poste : 8,8)

  • 74,67 Mètres Parcourus (Moyenne du poste : 57)

  • 0,87 Franchissements (Moyenne du poste : 0,8)

  • 0,37 Offloads (Moyenne du poste : 0,69)

  • 2,76 Défenseurs Battus (Moyenne du poste : 1,96)

  • 1,06 Ballons Perdus (Moyenne du poste : 1,16)

  • 0,69 Plaquages réalisés (Moyenne du poste : 2,9)

  • 28% Plaquages manqués (Moyenne du poste : 24%)

Le pari pour la saison prochaine : Clément Laporte, SU Agen

On ne parlera pas plus de Thomas Ramos et Arthur Retière, et on pourrait rajouter dans Louis Dupichot dans la même catégorie mais, une confirmation de leur niveau actuel serait une excellente nouvelle pour le Rugby Français. Et cela nous donnerait de vrais arguments pour gueuler au PMU ou sur Twitter quand Laporte et Brunel sélectionneront Palis, Medard, Huget et Bonneval pour la tournée de Novembre.

Who Else ? Clément Laporte, génération 98, déjà titulaire au SUA l’an dernier où il a grandement participé au maintien du club Agenais avec 16 rencontres dont 12 titularisations. Titulaire des U20 champions du monde cet été et vainqueur du Tournoi cet hiver, il a éclaboussé de sa classe le début de la Coupe du Monde. Tout le monde attendait des noms ronflants (qui n’ont pas déçu) mais derrière c’est Laporte qui a montré les plus belles dispositions sur l’ensemble de la compétition, un gabarit anonyme pour un jeu incroyablement plaisant, un sens du timing et des intervalles inné qui rendait ce jeune homme insaisissable et imprévisible. Une prolongation intelligente au SUA qui lui assure du temps de jeu s’il poursuit sur sa lancée, hâte de le revoir sur le pré.

Il arrive avec un pedigree gros comme le salaire d’un vendeur de selles dans le bush Sud-Africain : Johan Goosen, Montpellier HR

Johan Goosen a 24 ans en 2016, il est titulaire avec les Boks, a un bouclier de Brennus, un titre de meilleur joueur de Top 14, et est de l’avis de tous un talent inné qui sait tout faire et peut jouer presque partout. Sur le papier, en 2018, il est peut être la plus grosse recrue du Top 14, mais voilà son dernier match de Top 14 date du 5 Novembre 2016 à … Montpelier ! Coïncidence ou discussions persuasives dans un salon privé de l’Altrad Stadium, Goosen attrape une allergie au bitume de la région parisienne et tourne le dos à un contrat record signé quelques mois auparavant avec Jacky Lorenzetti pour aller vendre des selles à cheval, où des échafaudages selon certaines rumeurs, pendant 18 mois en Afrique du Sud. Il réapparaît l’an dernier pour signer au MHR pour la saison à venir, comme tout le monde l’annonçait depuis sa fameuse crise de Novembre 2016. Dans l’intervalle il retrouve la forme avec les Cheetahs qui viennent d’intégrer le Pro 14, le temps de jouer 3 matchs à l’ouverture, assez peu convaincants par ailleurs.

Sur le papier Goosen c’est le chaînon manquant du MHR de Vern Cotter, dans les faits il est difficile de dire le niveau réel de ce talent immense d’à peine … 26 ans !

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